Je ne suis presque plus…

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Et pourtant…

J’entends déjà la plainte de ceux qui pensent qu’il faut plaindre celui qui s’en va. Et pourquoi donc? Sais-tu ce qui vient dans l’invisible? Ne sais-tu pas que ta vie même est sans limite, à tel point que tu ne te connais pas….? C’est bien pourquoi tu es chemin et si nous nous rencontrons c’est un miracle de se voir un peu comme si la lumière d’automne venait briser le silence et la nuit pour dessiner l’espoir d’un jour proche et prochain.

Cependant, mon ami, pas d’inquiétude, je suis bien là où je ne me connais guère et c’est écrire un peu que de penser à toi, dans ton pays de langue et dans ta chair de vivre quelque part quand même, à ton insu, à mon insu, pour toi, pour moi.

Pour que l’automne soit plus grand dans l’or et dans l’humide, dans la terre meuble et l’écorce fendue, dans le cœur brûlant d’étoiles et la pensée nue de préparer l’hiver à vif dès maintenant.

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